Bienvenue dans mes nuits... Besoin de l'écrire,

Bienvenue dans mes nuits...
Besoin de l'écrire, ça ira peut-être mieux après...
Voilà un de mes rêves !!
Impossible de me le sortir de la tête, il me hante même le jour... 
Bon, j'ai juste changé un nom, celui de la fille qui est avec moi,
parce que c'est un peu horrible comme histoire,
la pauvre elle n'avait rien demandé !!
Désolée d'avoir rêvé que ça soit toi !!
Bref, voilà mon rêve...
Vous allez comprendre pourquoi les films d'horreur ne me font plus grand chose !!
Et encore, je l'ai censuré !!
Vous allez voir, riche en détails, 
j'ai des rêves de très bonne qualité image !!
(Warning !! Un peu psychotique.
A ne pas lire si vous n'aimez pas le gore...
Même censuré je le trouve horrible !!)

Un soir d'hiver, Versailles. Ville riche d'Histoire par son passé. Les bâtiments, les rues en témoignent encore silencieusement. La ville n'a rien perdu de son atmosphère mythique, sauf que ce soir, l'ambiance est nettement plus sombre, plus glauque. Un fin brouillard étend ses bras autour des maisons, tamisant la lumière jaune des lampadaires. Les trottoirs sont mouillés, glissants. Il fait froid. Mauvais endroit pour traîner un soir...

Et pourtant, c'est là que sont deux jeunes filles, Clémence et Lili. Rentrant d'une fête chez un ami, elles marchent vite, pressées de rentrer chez elles, peu rassurées par la ville. Pourtant elles plaisantent, parlent de la soirée qu'elles viennent de passer, se mettent à rire. 
Inconscientes du bruit qu'elles font, elles marchent fermement, cachant le bruit d'autres pas qui se rapprochent derrière elles... Mais soudain elles le remarquent, s'arrêtent de parler pour mieux écouter. Lili se retourne et la première aperçoit l'homme qui les suit. Impossible de voir son visage dans l'obscurité... Il est vêtu d'un long manteau noir, et porte un chapeau. Vision fugitive peu rassurante...

Bien que marchant déjà rapidement, elles accélèrent le pas. L'homme aussi. De moins en moins
rassurées, elles tournent dans une ruelle. L'homme aussi. Elles se mettent à courir. L'homme aussi. Elles s'arrêtent, sonnent à une porte qui par bonheur s'ouvre vite, entrent
dans la maison et s'expliquent avec la femme qui se tient dans l'entrée.

En regardant par le judas, elles voient que l'homme est toujours là... Il a de petits yeux noirs et brillants, animés par un horrible sourire qui lui tord les lèvres... Chapeau haut-de-forme, une canne au pommeau d'argent, une capeline... On le croirait sortit du passé, comme ressucité par l'étrange ambiance qui règne ce soir. Et la sonnette retentit, forte et stridente, dans le silence...
Effrayées, les trois femmes se regardent. Clémence et Lili sont priées d'aller discrètement dans le salon. La porte s'ouvre. Angoissées, l'oreille collée au mur, les deux gamines entendent l'homme s'exprimer d'une voix rauque, sans comprendre ses paroles. La vieille femme lui répond d'un ton ferme.
Soudain, elle pousse un horrible cri. Puis un bruit sourd, accompagné d'un choc qui fait trembler le plancher. Quelques secondes passent...

Revenant vite à la raison, les deux jeunes filles réalisent ce qui vient de se passer : l'homme en noir vient de tuer leur protectrice...
Electrifiées, elles se précipitent vers la fenêtre de la pièce, sautent dans la rue, recommencent à courrir. Perdues, elles sonnent à une autre porte, mais aperçoivent l'homme au bout de la rue. Elles repartent droit devant elles, tournant au hasard dans les ruelles inconnues.
Elles finnissent, épuisées, par tomber devant une grille d'aération. Elles la brisent et rentrent dans le sous-sol.

Toutes deux halletantes, elles attendent. Le bruit des pas de l'homme se rapproche. Il va peut-être passer sans s'arrêter... Mais voilà deux pieds qui s'immobilisent devant le trou. Il se baisse et son visage apparaît, obstruant la sortie, cachant toute la faible lumière qu'il y avait... Un sourire diabolique se pose sur ses lèvres et éclaire son visage psychotique.

"Ahaaa... Vous voilà enfin. Ce n'était pas gentil de me faire courrir... Mais tout va bien, je vous ai retrouvées !!"
Tremblantes, Clémence et Lili le voient descendre lentement dans la cave. 
"Il n'y a pas d'autre issue que cette ouverture, dit-il en la bouchant avec un pavé arraché. De plus, on ne peut pas vous entendre crier... S'il arrivait quelque chose... Mais que pourrait-il bien arriver ? ...Vous ne le savez pas ? Alors je vais vous le dire... Je vais tout simplement vous tuer !!"
Il s'interrompt, les regarde avec envie... Et éclate d'un rire de fou, roulant des yeux. Il se calme, toujours un affreux sourire aux lèvres, et murmure : "Non, j'ai trouvé... Vous allez vous tuer !!"

Maintenant, les deux petites filles pleurent. "Non, ne pleurez pas, ça fait couler le sang plus vite !! Allez, je vous donne un couteau chacune. Pas de jalouse ! dit-il en sortant deux fins couteaux d'une poche intérieure. Vous allez faire une petite incision au milieu du ventre, pas trop profonde, sous le nombril, allant de gauche à droite. Prêtes ? Qui veut commencer ?
- Non, je ne veux pas, je ne peux pas, je ne peux pas te faire ça !! Clémence tu es une de mes meilleures amies, même si on s'est un peu éloignées ces derniers temps, je t'aime beaucoup tu sais !!
- Allez allez, pas de simagrés, on coupe vite fait et on n'en parle plus. A moins que vous vouliez commencez à un autre endroit ? Déchirer un petit muscle en premier ?
- Pardon Clémence, pardon, je dois le faire, sinon il va nous torturer, je préfère mourir le plus vite possible !! pleure Lili, le visage ruisselant de larmes.
- Non ! Moi je ne veux pas mourir !! Tu ne peux pas faire ça quand même !!
- Pardon, pardon..."
L'homme les regardent avec un visage envieux, affamé, il veut sa dose de sang, il veut les voir s'entre-tuer, voir la souffrance déformer leurs visages... Mais les écouter se parler avant de mourir est encore plus jouissif. Quel psycopate, qui donc peut agir ainsi, qui peut torturer de la sorte deux innocentes ??

Voilà que je me réveille...